Parquet traditionnel en chêne, parquet massif et parquet au choix large gamme



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PARQUET TRADITIONNEL


Parquet traditionnel : qu’entend-on par « parquet » ?

Parquet traditionnel : qu’entend-on par « parquet » ?

Un parquet est un sol en bois comprenant au moins 2,5 mm de bois massif. Il existe deux sortes de parquets : le parquet massif, composé de bois massif uniquement et le parquet contrecollé, communément également appelé parquet flottant, composé de plusieurs bois collés les uns contre les autres pour faire une planche de parquet.
Star des revêtements de sols, le parquet massif est un matériau noble connu pour sa durabilité et son raffinement. Composé du même bois dans toute son épaisseur, c’est un parquet qui peut être très épais, entre 14 et 22 mm en moyenne, et jusqu’à 30 millimètres. Il bénéficie d’une très longue durée de vie grâce à son épaisseur qui permet plusieurs ponçages de rénovation. Choisissez une belle essence, solide et résistante, et votre parquet massif accompagnera votre famille pendant plusieurs générations en conservant son bel éclat.
Le parquet contrecollé est une alternative plus technique au parquet massif classique. Il peut se montrer plus stable qu’un parquet massif, c’est-à-dire qu’il réagit moins aux variations de température ou d’humidité de son environnement. En effet, le bois est un matériau vivant, il se dilate et se contracte sous l’effet de la chaleur ou de l’humidité. Il peut même se déformer légèrement au fil des décennies. Le parquet contrecollé est composé de 2 à 3 couches de bois assemblées les unes aux autres. La première couche visible, appelée couche d'usure, est constituée de bois noble, tel que le chêne. Les couches inférieures, quant à elles, sont faites de dérivés d’autres bois et sont posées perpendiculairement à la couche d’usure. Au final, les forces mécaniques des bois sont cassées et donnent une planche de parquet moins influencée par son environnement. Attention cependant, le parquet contrecollé n’est pas adapté aux pièces humides ! Pour la salle de bain ou la cuisine, choisissez donc un parquet massif en bois exotique.
Parlons également du sol stratifié qui est souvent assimilé à un parquet, car il en prend l’apparence en trompe l’œil. Il est en fait composé d'une photo haute définition de parquet protégée par une résine à imprégnation spéciale. Le tout est fixé sur une structure de panneau de bois à fibres dures (HDF) ou à densité moyenne (MDF) et à un panneau hydrofuge. Le sol stratifié n’est donc pas un parquet au sens traditionnel du terme.


Parquet traditionnel : les motifs de pose de parquet au sol

Lorsque l’on parle de parquet traditionnel, l’on peut également avoir à l’esprit un image fixe de parquet, inscrite dans notre mémoire depuis l’enfance. En effet, le parquet fait partie de notre environnement naturel et quelle que soit sa forme, le sol en bois est une constante et chacun a sa représentation de parquet. Quelques valeurs sûres peuvent assurément être considérées comme des parquets traditionnels.
Un parquet peut se poser au sol suivant différents motifs.
Le plus courant est le motif de pose à l’anglaise, où les lames sont posées aléatoirement au sol, les unes de long des autres. On prend tout de même garde à ce que les petites longueurs des planches ne se rencontrent pas de trop près pour bien rendre l’impression de pose aléatoire aérée.
La pose à bâton rompu consiste à emboîter les lames par leur bout : on forme des « L » dont les deux branches sont de taille égale. Une ligne dans un sens, et l’autre qui repart dans l’autre, et ainsi de suite. De manière un peu similaire, dans la pose en point de Hongrie, on emboîte les lames en « V ». Les extrémités des lames des parquets en point de Hongrie sont coupées en angle (45 à 60° selon les modèles) pour s’emboîter correctement en se rejoignant à la pointe.
Ces deux types de poses se retrouvent surtout dans les demeures de prestige anciennes et dans les appartements haussmanniens. Nombreux châteaux en Europe disposent encore de parquets posés à bâtons rompus ou en point de Hongrie. Tandis que le succès de ces deux motifs ne se dément pas, ils restent dans la tendance parquet et continuent d’habiller rénovations et constructions récentes.
Enfin les parquets en dalles sont carrés. A l’intérieur de chaque carré, un même motif fait en planchettes de parquet est représenté. Les dalles sont collées au sol les unes à côté des autres. Le motif inséré dans le parquet en dalles de Versailles, par exemple, vient directement du château et a donné son nom à un style de dalles bien précis. C’est l’un des parquets traditionnels par excellence.
Attention lors de votre achat : tous les parquets ne sont pas usinés de façons à permettre la pose dans tous les motifs existants. Un parquet à l’anglaise, par exemple, ne peut pas forcément également être installé en bâtons rompus.

Parquet traditionnel : les motifs de pose de parquet au sol

Parquet traditionnel : le parquet dans notre histoire

Parquet traditionnel : le parquet dans notre histoire

Le parquet est un revêtement de sol traditionnel qui accompagne la construction des maisons depuis le 18ème siècle. Avant cela, le sol des maisons de campagne ou des villes européennes était constitué de terre battue, de pierre ou de paille. Les premiers sols en bois étaient plutôt assimilés à des planchers. Mais la taille, la finesse et la qualité des matériaux utilisés à mesure que le savoir-faire des sols en bois se développait a donné naissance au parquet à proprement parler, à savoir un revêtement de sol en bois savamment étudié pour durer et donner de l’éclat et de la valeur à une habitation.
En fait, le plancher désigne l’ouvrage qui constitue la base, le sol, ou la séparation entre deux étages d’une construction. Sa partie inférieure, si elle est plane, est appelée le plafond. Jusqu’à la fin du 19ème siècle, le plancher n’était constitué que de planches de bois, posées les unes à côté des autres. Dans une demeure traditionnelle, le plancher se suffisait à lui-même et l’on pouvait marcher dessus directement.
Le parquet est un ouvrage plus élaboré qui vient se poser sur le plancher. Les planches de parquet sont clouées sur des solives, des sortes de poutres, alignées perpendiculairement aux lattes du plancher.
Désormais, les planchers ne sont plus laissés tels quels et les nouvelles constructions sont constituées le plus souvent d’une chape de béton en guise de plancher. Mais le mot est resté. La pose traditionnelle de parquet était donc la pose clouée sur des solives, mais le contact entre les deux bois créant des grincements désagréables et les constructions étant très majoritairement en béton de nos jours, la pose collée ou flottante sur une surface plane et lisse est devenue la norme.